Il existe deux types de séries Netflix : celles que les gens ont le plus envie de regarder et celles qui bénéficient d'une forte promotion. L'autre catégorie est celle des productions moins populaires, auxquelles Netflix ajoute un peu de profondeur et d'intérêt dans l'offre. Archive81 fait partie de cette catégorie. Il a été très rarement promu par Red N lors de ses programmes mensuels. Elle est restée un choix populaire, et se classe actuellement parmi les dix productions les plus vues. Elle a déjà enregistré 22 millions de vues au cours de sa première semaine. C'est un succès bien mérité. Critique.

Archive81 est basé sur le principe du found-footage. Il raconte l'histoire de Dan, un archiviste engagé par une étrange société afin de réparer de vieilles cassettes endommagées. Après avoir analysé le travail du film documentaire, Dan examine ensuite la vie de plusieurs New-Yorkais qui ont vécu dans le Visser pendant plusieurs semaines. Il devient de plus en plus convaincu au fur et à mesure qu'il découvre la vérité sur l'histoire de la Visser et croit pouvoir la sauver du terrible destin qu'elle a connu il y a 25 ans lorsqu'elle a été détruite.

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Crédits pour Netflix

Nouvelle longueur d'onde

Le podcast de Marc Sollinger, "The Eponymous Podcast", a servi de base à la série Netflix. Elle a été lancée sur les services de streaming en 2016. Rebecca Sonnenshine, qui a supervisé trois saisons d'aventures audio, porte désormais l'univers à l'écran. Cette série, à cheval sur l'horreur et le thriller, est dirigée par la showrunneuse de The Boys.

Disons qu'Archive81 ne représente pas exactement une production originale. Cette série se base sur un format narratif établi qui a été populaire dans le genre du cinéma avec Paranormal Activity et The Blair Witch Project, pour ne citer qu'eux. La série Netflix est un peu différente. Elle se concentre davantage sur le cheminement intérieur des personnages que sur des incidents paranormaux ou sanglants. Archive81 plante le décor de l'histoire qui va se dérouler sur huit épisodes. La première saison est empreinte d'un mystère latent, qui capte rapidement notre attention. Même si la série a parfois recours à des techniques scénaristiques désuètes, comme la recherche de ses origines, elle parvient à nous distraire de ses faiblesses jusqu'à la fin.

Le dernier épisode de la série ne parvient pas à apporter une fin satisfaisante. Le dernier chapitre est totalement bâclé et ne parvient pas à faire une bonne fin, même si les dernières minutes de l'épisode semblent promettre un retour de la série dans les années à venir. Deus Ex Machina aux explications énigmatiques, Archives 81 amplifie les erreurs. Le charme est rompu et ce qui n'était qu'une suggestion est désormais tangible. Les effets numériques sont très peu nombreux.

Nous ne sommes pas déçus et en redemandons. La série pourrait bénéficier d'une deuxième saison, ce qui lui permettrait de gagner un nouveau vent et de nous surprendre tous.

:Nouvelle longueur d'onde

Crédits pour Netflix

Bande magnétique

La force d'Archive81 réside dans son casting. Ils sont toujours justes. On peut trouver certains protagonistes irritants, mais bonjour Anabelle ! Le centre de cette histoire brille par son talent, et il brille par les talents d'Anabelle. Mamadou Athie en est un bel exemple, même s'il se montre plus affectueux au fil des épisodes. Il en est de même pour Dina Shihabi, qui prend les téléspectateurs par le bras pour découvrir ce bâtiment bizarre, glauque, mais pas vraiment dégoûtant.

Faible résolution

Il est crucial de créer une atmosphère dans ce type de production. Bien que l'épisode du début ait fourni une base solide, il est clair qu'il y a de nombreux domaines où la mise en scène ne tient pas ses promesses. La série ne va jamais au-delà de son utilisation démonstrative des visuels d'horreur. Bien qu'il y ait de nombreux jump scares, la caméra de Rebecca Thomas ne peut pas échapper aux pièges du format de l'horreur.

:Faible résolution

Crédits pour Netflix

Un traitement visuel moins sommaire aurait été plus approprié pour le bâtiment qui est le théâtre de l'histoire. Par exemple, la situation de Dan dans le complexe est plus stressante. Cette série me rappelle Stranger Things qui avait également pour marque de fabrique un univers parallèle et l'environnement difficile d'un complexe scientifique. Elle est certainement moins impressionnante en termes de réalisation.

Nous terminerons par la musique signée par Geoff Barrow et Ben Salisbury. Ils font un excellent travail, notamment lorsqu'il s'agit de mettre en musique des rituels occultes. La série est vivante avec un mélange de voix bourdonnantes et de souffles chaotiques. La partition est presque sans faille, même dans les moments les plus mélodieux.

Archive81 a été une bonne surprise pour Netflix. Même si son budget est inférieur à celui de nombreux dessins animés, la série mérite d'être regardée, même si sa fin laisse certains un peu perplexes. Avec impatience, nous attendons toujours la saison 2, histoire de voir ce que les créateurs pourraient encore nous réserver.

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